Le colonel Roland Cadet, au cours de la guerre de 1914-1918, commande successivement plusieurs régiments (346e, 312e, 403e Régiment d’infanterie), puis l’infanterie de la 11e division, dite « division de fer » de Nancy. Il est blessé trois fois et deux fois « gazé ». Pendant les périodes où il est au front, il écrit presque chaque jour à son épouse des lettres plus ou moins longues, en fonction du temps que lui laissent ses activités militaires. Il a le souci constant de la rassurer.
Cependant, il est souvent en première ligne, notamment à Verdun, et participe à la vie des soldats dans des abris de fortune.
Il entretient son épouse de ses relations avec ses chefs, mais aussi de l’attention qu’il porte au moral des soldats.
Il évoque également ses permissions et ses regrets de ne pas être auprès de sa famille à l’occasion des fêtes de Noël.
En son absence, il sait pouvoir compter sur son épouse, discrète et efficace.
Près de 300 lettres ont été conservées pour la période 1914-1918 qui témoignent de la vie dans les tranchées.